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À propos
Le Shinrin-Yoku, ou bain de forêt, a été popularisé au Japon pendant les années 80. Aujourd’hui, la thérapie par les arbres occupe une place croissante dans la médecine préventive au pays du Soleil-Levant. De nombreuses études scientifiques démontrent les bienfaits importants du Shinrin-Yoku sur la santé mentale et physique. Non seulement c’est une pratique établie et reconnue au Japon, mais sa notoriété augmente dans le monde entier.
En tant que concept, c’est simple : de marcher lentement au sein de, ainsi qu’interagir et connecter avec tous les éléments de la nature de manière consciente redynamise et revitalise l’esprit et le corps.
Ainsi, le Shinrin-Yoku est avant tout une question d’état d’esprit. Ce sont l’intention et l’espace mental et physique créés en amont et pendant l’expérience qui déterminent l’issue d’un bain de forêt. Associé à des approches axées sur le sensoriel, cette pratique est très bénéfique pour la santé mentale et physique, ce qui en fait un puissant instrument de guérison.
Renforcement du système immunitaire grâce à l’augmentation du nombre de cellules NK (Natural Killer), réduction de la tension artérielle et du stress, amélioration de l’humeur et de la concentration, récupération accélérée après une chirurgie ou une maladie, augmentation de l’énergie, sommeil plus reposant… les bienfaits du Shinrin-Yoku sont nombreux.
Les études démontrent que le fait de passer du temps dans la nature augmente la production d’ocytocine (hormone responsable des sentiments d’amour et d’empathie), de dopamine (plaisir) et de sérotonine (bonheur).
En plus de ces bienfaits pour la santé, comme la méditation, la thérapie par les arbres permet de renforcer la conscience de soi et donc l’intuition. Ses adeptes trouvent qu’elle libère la créativité et booste la perspicacité. Les bains de forêt permettent aussi de partager une expérience avec des personnes qui nous ressemblent et d’établir une relation plus profonde avec la nature. Certaines personnes sont tellement émerveillées qu’elles atteignent même un état de transcendance.
Cette pratique va donc bien au-delà de la simple balade en forêt.
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Erich Fromm, sociologue et psychanalyste, a formulé l’hypothèse de la biophilie, qu’il a décrite comme l’amour de l’humanité pour tout ce qui est vivant. Nous nous sentons plus à l’aise dans la nature, parce que nous y évoluons depuis 5 millions d’années.